3 Fois par Jour: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
3 FOIS PAR JOUR est un collectif et une micro-édition composé de : Idir Davaine, Clément Vuillier et Sébastien Desplat.
3 fois par jour a été fondé avec Aurélien Cantou en 2010, et s'est enrichit pendant un temps de la présence de Jérémie Fischer.
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http://www.3foisparjour.com/Adresse
58, avenue du maréchal de Lattre de Tassigny, 94410 Saint-Maurice FranceSite Web
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58, avenue du maréchal de Lattre de Tassigny, 94410 Saint-Maurice FranceMaisons d'éditions similaires :
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La joie de lire
L’histoire de La Joie de lire remonte à 1937, lorsque Paul Robert fonde à Genève la librairie du même nom. L’idée est pionnière et La Joie de lire devient l’une des premières librairies jeunesse d’Europe. Francine Bouchet en prend la direction dès 1981 et met sur pied plusieurs activités, dont les mercredis de lecture et le Prix Enfantaisie qu’elle lance en 1987.
Elle fonde la même année les éditions La Joie de lire, s’inscrivant ainsi dans la longue tradition suisse d’éditeurs-libraires engagés. «Je suis venue tardivement à l’édition », commente-t-elle.
Après quelques années en Faculté des Lettres, Francine Bouchet commence à enseigner et s’intéresse à l’approche junguienne de la psychologie. « Elles ont été mes années de formation en quelque sorte. J’ai beaucoup appris dans tous les domaines ». Un goût pour l’éclectisme qui se retrouve dans le catalogue qu’elle a étoffé de manière intuitive, « au gré des rencontres ».
Si l’éditrice fait confiance à son instinct et sait se laisser surprendre, certaines exigences demeurent. La qualité tout d’abord, du texte et de l’image, mais aussi beaucoup de créativité car si ses livres n’ont pas de fonction pédagogique, ils doivent avoir une valeur éducative.
Le livre comme espace de liberté, le livre comme « une proposition qui ne fournit pas de réponse ».
Dauphin (Éditions du)
Dauphin Éditions est une maison d’édition française indépendante fondée en 1935 par Gabriel Habauzit à la suite du décès de son père Clovis, imprimeur de livres et de revues de références à Aubenas depuis 1909 et fondateur et propriétaire du journal « L’Impatient ardéchois ».
Les Éditions restent proches d’une tradition familiale éditoriale, toujours dans la lignée des parutions des ouvrages de référence d’aujourd’hui. Marguerite, la soeur de Gabriel reprendra l’imprimerie familiale et imprimera les livres des Editions du Dauphin et d’autres éditeurs sur la place parisienne jusque dans les années 1960 avant de revendre l’imprimerie à Lienhart et Cie, toujours en activité.
Asuka
Asuka est un label de manga, née en 2004 de l'association de deux personnalités : Renaud Dayen 30 ans passionné de BD, Comics et manga et Raphaël Pennes, 27 ans passionné de manga et d'animation japonaise ayant grandi devant le Club Dorothée ! Cette association de personnalité, a donné naissance à une envie commune de fonder une maison d'édition indépendante dans le but de faire découvrir des auteurs et des œuvres inconnues du public à forte orientation adulte... Asuka appartient à la société Daipen (contraction des deux noms des fondateurs)
En janvier 2006 Soleil Productions rentre au capital de la société. En mars 2007, Soleil Productions a revendu ses parts d'Asuka à Kazé, qui sera lui-même racheté en 2009 par le groupe Japonais Sho-pro / Viz Media (composé de Shueisha et Shogakukan) qui s'implante ainsi sur le marché français. Le label manga sera rebaptisé en Kazé Manga à partir de janvier 2010. Asuka devient alors un label principalement spécialisé dans le Boy's Love (ouvrages consacré à la romance entre garçons)...
Parenthèses (Éditions)
Dans maison d’édition il y a maison. Deux architectes, ébouriffés de Buckminster Fuller, Taos ou Theotiuacan, s’obstinèrent à vouloir dire combien « des hommes ont longtemps regardé la terre autrement qu’avec des yeux dédaigneux. Ils en ont soulevé la pellicule supérieure pour édifier leurs abris et s’y insérer. » Ce fut Archi de terre. D’abord vingt-six feuilles, deux cent quatre-vingt-dix millimètres sur quatre cent vingt, reprographiés recto verso d’après des originaux de deux feuilles issus d’une IBM à boule Letter Gothie surtitrés en lettres transfert Franklin, fixées sur une carte de deux cents grammes, le tout plié et doté de deux agrafes métalliques de douze millimètres.
Vint ensuite l’odeur du plomb fondu et des bains de fixatif de l’imprimerie de la rue Sainte très exactement en face de la librairie Lire, celle-là même qui nous donnait à voir tous les Maspero [toutes deux, l’imprimerie et la librairie ont depuis longtemps disparu, l’une sous les faux billets l’autre sous les attentats]. Le premier livre était presque là. Il fallait maintenant trouver un nom à la maison-demeure qui allait l’héberger. Elle aurait pu s’appeler NO REPRODUCTION, car ces termes légaux figuraient, prêts à poncer, sur toutes les planches de Letraset. Ce sera défi plus que choix-la marque d’un attachement à la précision typographique, la dénomination de ces signes de ponctuation doublés — pour venir s’intercaler. Archi de terre, aux Éditions Parenthèses, douze mille exemplaires diffusés première ivresse d’un métier encore à découvrir. Des livres d’architecture donc, mais bien sûr des livres d’architectes, menés comme un projet — « projet éditorial » — façonnant le matériau brut pour abriter, pérenniser. Des livres considérés comme un espace de découverte à aménager, au prix d’une implication absolue dans le confinement de la page — du moindre attribut typographique à l’image choisie et traitée.
L’architecture dans tous ses états — histoire, pratique ou objets emblématiques-mais surtout architecture pour s’ouvrir au monde collection « Architectures traditionnelles » — « l’architecture traditionnelle reste l’enseigne ethnique la plus démonstrative, mais aussi, souvent, la plus menacée ». L’architecture toujours à l’écoute, à l’écoute notamment du jazz, musique de l’esclavage oublié : collection « Epistrophy » — « accompagnements du jazz, de ses éclats, ses inassurances, ses colères, dans une passion cherchant à susciter ou renforcer la passion de ses gestes ». L’architecture s’ouvrant à l’art, aux origines de l’art : collection « Arts témoins » — « Témoins de la perfection des gestes fondateurs. Témoins aussi des Histoires qui,toujours, alimentent l’acte créatif. Témoins de ces altérités, les documents, gravures ou photographies mis en scène et confrontés à une connaissance en devenir, révèlent les richesses des mondes qui restent à découvrir. » Des collections, des livres pour une édition sans cloisonnements, fusionnelle, aqueduc dans l’espace ouvert de la découverte : collection « Eupalinos » où se confrontent des approches toutes complémentaires-art, architecture, urbanisme, musique (jazz, musiques improvisées, cultures musicales) , histoire, société ; collection « Diasporales » pour dire que « toute authenticité est un exil ».
L’édition sans perdre conscience : le livre n’est qu’un livre.
L’édition sans oublier de lever les yeux.