Enfance Majuscule: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
A son appel, une centaine de Comités se sont créés, regroupés en Fédération, animés par des hommes et des femmes au-dessus des partis politiques et des idéologies religieuses, agissant chaque jour pour la défense des droits de l’enfant, dans une optique de dépistage, de prévention et d’information.
En 1956, Simone Chalon crée le comité de Boulogne qui couvrira par la suite l’Ile-de-France.
En 1991 est créée la revue Enfance Majuscule très rapidement identifiée comme une publication de référence dans le champ de la protection de l’enfance.
Lorsqu’en 2014 la Fédération suspend la parution de la revue Enfance Majuscule, son équipe éditoriale et le comité d’Ile-de-France la quittent et poursuivent leur action en tant qu’association Enfance Majuscule afin d’assurer la continuité des divers projets et de maintenir la direction éthique impulsée par ses fondateurs.
Composée de bénévoles d’horizons divers, apolitique et aconfessionnelle, l’association étend ses actions en lien avec les organismes poursuivant les mêmes objectifs.
Contact
Site Web
http://enfance-majuscule.fr/Site Web
http://enfance-majuscule.fr/Maisons d'éditions similaires :
Dispute (La)
Les éditions La Dispute ont démarré leur activité en 1997, exprimant la volonté de leurs fondateurs, anciens salariés des Éditions sociales et de Messidor, de prolonger, d’accompagner et de promouvoir le renouvellement de connaissances critiques sur l’humain et la société.
Le pari des éditions La Dispute est de rendre aux hommes et aux femmes ce que les chercheurs (universitaires ou praticiens) disent d’eux et du monde dans lequel ils vivent, dans une perspective d’émancipation individuelle, sociale et politique. Elles défendent l’idée que comprendre le monde humain, les sociétés, les individualités qui les construisent, persister dans la logique de l’écrit, des sciences humaines et sociales, de la philosophie et de la critique raisonnée, valoriser des formes diverses, académiques ou pratiques, de savoirs et les partager, regarder le débat comme un instrument de connaissance et d’action peut contribuer à lutter contre toutes les dominations et à construire un monde meilleur.
En proposant de mettre à la disposition du plus grand nombre les savoirs et les pratiques engagés dans la transformation de la société, en tenant ferme sur la rigueur intellectuelle tout en rejetant les sectarismes académiques ou partisans, les éditions La Dispute défendent ainsi les convictions et les engagements de ses salariés, de ses auteurs, mais aussi de ses bénévoles ainsi que de ses réseaux de lecteurs, de libraires et d’amis.
Editions 365
Fondées en 2005 par une petite équipe de passionnés, les Éditions 365 rencontrent le succès grâce à leurs deux collections phares : les Almaniaks, des livres-calendriers millésimés, et les Mémoniaks, la gamme consacrée à l’organisation familiale. Chaque année, ce sont plus de 800 000 exemplaires qui sont vendus en librairies et grandes surfaces.
Aujourd’hui, les Éditions 365 regroupent plus de 15 collections et lancent chaque année plus de 200 nouvelles publications originales, créatives et pratiques, permettant toujours de concilier jeux et connaissances.
Mais qui se trouve derrière tous ces ouvrages ?
Découvrez les principales personnalités de l'équipe, illustrées par la talentueuse Adolie Day, illustratrice chouchoute de la maison !
Parole et Silence
Les Editions Parole et Silence publient des textes unissant spiritualité et formation chrétienne. Elles éditent également de nombreux ouvrages relevant de l'humanisme chrétien, s'attachant particulièrement aux domaines de l'éducation, de la famille, de l'engagement dans la société (débats, politique, culture, écologie…).
Elles concourent au rayonnement des grandes traditions spirituelles (chartreux, bénédictins, dominicains, cisterciens, franciscains, carmes...), des lieux de formation de référence (Collège des Bernardins, diocèses de Lyon, Lille, Toulouse...) mais aussi universitaires (Institut Catholique de Toulouse, d'Angers, Studium Notre-Dame de Vie).
Une place importante est accordée au dialogue judéo-chrétien à travers des auteurs de renom. C'est également, en partenariat avec la Librairie Vaticane, l'éditeur des écrits de Jean-Paul II, de Benoit XVI/Joseph Ratzinger et du pape François.

Tourbillon
Artémis
Créées en 1998, les éditions Artémis se sont spécialisées dans les livres illustrés traitant de nature, de jardinage, de cuisine, d’animaux domestiques, d’arts créatifs et de bien-être.
Nous présentons des ouvrages de qualité riches en informations et illustrations, qui s’articulent autour de trois axes : découvrir, comprendre et réaliser.
Nos livres pratiques proposent la plupart du temps des pas-à-pas répondant aux tendances modernes du "do it yourself".
Nos calendriers et agendas thématiques s'adressent aux passionnés de jardinage, chasse et pêche ou équitation.
Pour la santé, l'art thérapie et le bien-être, les meilleurs spécialistes participent à l'élaboration des ouvrages.
Dans nos collections cuisine et loisirs créatifs, la tradition et la modernité sont complémentaires. Ainsi, la cuisine traditionnelle de nos grands-mères côtoie la cuisine "street food", quand le tricot fréquente l'art du jardin paysager.
La vie pratique n'est pas oubliée dans notre offre, les livres de trucs et astuces demeurant une valeur sûre.
Enfin, nos Beaux-Livres photos illustrent des thématiques fortes de notre catalogue: cuisine de chefs, encyclopédies des animaux, objets cultes, etc.
La logistique des Editions Artémis est assurée par Cartothèque-logistique : toutes les informations, solutions de stockage et entrepôt directement sur le site cartotheque-logistique.com
Albin Michel

JC Lattès
DDB
Les origines
La fondation en 1877 à Bruges de la maison d’édition Desclée de Brouwer et Compagnie suit de trois ans celle de Desclée, créée par Henri et Jules Desclée qui s’associent Alphonse de Brouwer, propriétaire d’une mégisserie. Ensemble ils créent l’imprimerie Saint-Augustin, destinée à appuyer les efforts de la société Saint-Jean l’Évangéliste de Desclée. Cette initiative s’inscrit dans une période d’industrialisation de la Belgique où, comme la plupart des autres pays européens, la scolarisation progresse et où l’édition catholique voit se développer de prestigieuses maisons comme Brepols ou Casterman.
1877-1920 : les débuts d’une puissante société franco-belge
Très vite Desclée de Brouwer et Cie songe à s’installer en France et apparaît complémentaire de Desclée, reconnu « éditeur pontificale » et publiant des livres pour des clercs. Desclée de Brouwer oriente ses productions vers la culture chrétienne en général comme l’attestent ses premières parutions : La Revue de l’art chrétien, les Vitraux de la cathédrale de Bourges, avant de se lancer grâce à son imprimerie de Bruges dans la publication du Missel de dom Gaspar Lefebvre. Plusieurs librairies s’ouvrent à Lille, ensuite à Paris (rue du Vieux-Colombiers, puis rue de Rennes), à Nîmes et même à Rome. Devenue une puissante société, Desclée de Brouwer et Cie est l’une des premières maisons à utiliser la machine Typograph de Rogers ; elle devient tout normalement un des membres actifs du Syndicat des éditeurs belges.
1920-1946 : les années des « grandes amitiés »
Avec la collaboration d’éditeurs de renom tels qu’Étienne Gilson et Jacques Maritain, disciple de Léon Bloy, la politique éditoriale connaît une véritable explosion après le Première Guerre mondiale. Réunissant autour d’eaux des représentants du « renouveau catholique » qui a caractérisé la France dès le début du siècle – Charles Péguy, Paul Claudel, Julien Green par exemple –, Pierre Van der Meer de Walcheren, anarchiste converti par Léon Bloy, devenu directeur littéraire avant Stanislas Fumet, publie les œuvres des nouveaux convertis (Gertrude von Le Fort), les textes des mystiques (Jean de la Croix, Thérèse d’Avila). Le catalogue s’enrichit de titres qui connaissent de grands succès, comme Distinguer pour unir les degrés du savoir de Jacques Maritain (1932). Lui-même fonde et dirige plusieurs collections nouvelles : « Questions disputées », « Choisir », « Temps et visages », « Bibliothèque française de philosophie ».
Sous la houlette de Pierre Van der Meer, les collections se multiplient : « Les Grands Mystiques » ; on lance des revues de réputations internationale : Les Études carmélitaines, la Revue thomiste; on entreprend la publication d’une œuvre monumentale avec la « Bibliothèque augustinienne », etc. En 1932, la revue Esprit voit aussi le jour au sein de cette équipe éditoriale. Le renouveau intellectuel se caractérise alors par un éclectisme catholique, par l’affirmation d’une autonomie de la pensée laïque et l’engagement politique avec la guerre d’Espagne. Le dialogue avec l’humanisme est représenté par Bernard Guyon (collection « Les Écrivains devant Dieu ») de Henri Gouthier.
1946-1970 : une multinationale
Malgré le départ de plusieurs auteurs vers la nouvelle maison d’édition du Seuil, DDB, selon l’abréviation un temps adoptée, connaît une extension internationale : l’imprimerie se modernise pour produire La Sainte Bible qui sera traduite en plusieurs langues ; la maison d’édition s’implante à Bilbao, Buenos-Aires, Utrecht, New York et Montréal, tout en développant une chaîne de librairie à Bruxelles, Louvain, Utrecht, Breda. Elle négocie avec le Cerf la diffusion de la fameuse Bible de poche, ainsi que la collection « Foi vivante » et promeut la publication d’œuvres considérables : celles notamment de Michel de Certeau, Pierre Emmanuel, Hans Küng, Karl Rahner, Hans Urs von Balthasar, les cardinaux Léon-Joseph Suenens et Charles Journet, dom Helder Camara et Maurice Zundel. La maison ouvre ainsi largement ses portes aux auteurs conciliaires et développe une collaboration intense avec des ordres religieux, notamment avec les jésuites (en lançant la collection « Christus »). En 1966, Maritain, alors retiré chez les Petits Frères à Toulouse, signe un dernier livre qui devient en quelques jours un manifeste retentissant, Le Paysan de la Garonne.
De 1970 à 2000 : du déclin au sursaut
La prise du pouvoir de la structure familiale de DDB revient à Marc Desclée de Maredsous, à qui Georges de Halleux doit céder le pouvoir, alors que la maison traverse des années difficiles : les librairies sont vendues, l’imprimerie est en faillite, les filiales s’autonomisent, la multinationale se désagrège, le catalogue est dénaturé et beaucoup d’auteurs partent.
En 1982, le groupe de Publications de la Vie catholique (PVC) rachète à 100 % le capital de Desclée de Brouwer. Le redressement s’effectue en plusieurs années, grâce à un renouvellement de l’équipe éditoriale dirigée désormais par André Bourgeois, directeur général, riche d’une longue expérience éditoriale et commerciale, épaulé par Jacques Deschanel qui, ayant fait toute sa carrière chez DDB, en est la mémoire et l’âme, et enfin grâce à Michel Houssin qui depuis 1987 assure la présidence.
Le succès sourit à nouveau à la maison qui conjugue fidélité à l’histoire, innovation éditoriale, réorganisation des services commerciaux ; soucieuse d’enraciner le religieux dans une culture ouverte (philosophie, psychologie et littérature), elle intègre le Catalogue de la maison quadragénaire l’Épi en le prolongeant. Appelée un temps DDB, la maison renoue aussi avec la dénomination plus classique Desclée de Brouwer.
Entre-temps, elle est redevenue une société importante (30 personnes à l’effectif pour l’édition), réalisant un chiffre d’affaires qui a plus que triplé en quinze ans (dont 20 % à l’exportation) ; il était de 12 millions en 1982, en 1996 d’environ 46 millions, et le nombre de titres annuel est passé de quelque 50 à plus de 120). Sa collaboration ne se limite pas au Cerf, elle s’ouvre à d’autres maisons telles que Grasset et Flammarion. Si elle fait encore 30 % de son chiffre d’affaires avec la Bible (Bible de Jérusalem, Chouraqui et sœur Jeanne d’Arc), la maison s’honore de valoriser l’œuvre de Jean Guitton, Marcel Légaut, Maurice Bellet et Éloi Leclerc, et de publier des ouvrages d’André Frossard, Jean Delumeau, Jeanne Bourin et Sylvie Germain, tout en promouvant des études sur l’islam (Denise Masson, Louis Gardet), sur le judaïsme, sans négliger ni les sagesses orientales (Jean Déchanet) ni les diverses confessions chrétiennes et notamment l’orthodoxie. Par ailleurs de nouvelles collections se sont imposées : « Petit vie de… », « L’Aventure spirituelle », « Petite encyclopédie moderne du christianisme », « Anthropologique », etc. Le Jésus de Jacques Duquesnes publié fin 1994 en collaboration avec Flammarion a été un best-seller qui a relancé le débat sur la christologie.
Comme l’a souhaité expressément André Bourgeois, directeur générale de 1982 à 2000, Desclée de Brouwer cherche « à s’ancrer dans la pensée contemporaine sous toutes ses formes ».
Après celui du groupe Le Monde, le rachat par la maison d’édition religieuse suisse Parole et Silence en 2006 fait entrer Desclée de Brouwer dans une nouvelle phase. La maison édite à présent près de 130 nouveautés par an, et se concentre principalement sur des problématiques très religieuses. En 2012, la maison est placée en redressement judiciaire et a accumulé de très fortes dettes. Elle est rachetée en 2014 par le groupe Elidia, présidé par Bruno Nougayrède et Loïc Mérian.
Aujourd’hui
Le nombre de nouveautés par an est ramené à une trentaine et, sous la houlette de Bruno Nougayrède, les éditions Desclée de Brouwer se recentrent sur les sciences humaines, les sciences religieuses et les essais. La maison d’édition Artège, membre du même groupe, reprenant le fond « confessionnel chrétien » de la maison. Les éditions Desclée de Brouwer retrouvent ainsi leur vocation de maison de savoir et de connaissance. Elles participent à l’intelligence de la société et des phénomènes religieux.
Elles publient à l’automne 2015, dans l’esprit de ce renouveau éditorial, l’essai remarqué et remarquable de Pierre Manent sur la place des religions dans la société, Situation de la France.
Une politique ambitieuse de développement des fonds numériques et papier est enclenchée.
Fidèle à ses origines et à son histoire, les éditions Desclée de Brouwer entrent ainsi résolument dans le XXIe siècle et participent, à leur mesure, à la transmission du savoir et à la réflexion autour de ce savoir.
Cet historique s’appuie très largement sur un article de Charles Chauvin que nous remercions pour ce travail.

Guy Trédaniel

Bayard
Créées en 1870, les éditions Bayard ont surtout pour origine la presse enfantine. Cette nébuleuse, au puissant réseau de distribution étend son activité à tous les âges de l'enfance, au travers des revues Pomme d'Api, Okapi, Astrapi, Phosphore. Cette position permet aux éditions Bayard de collaborer avec des nombreux illustrateurs et la plupart ont débuté dans ces revues.
Sous les marques Bayard Éditions et Bayard Poche, c'est une édition jeunesse qui est présente dans le monde entier, en coproduction avec les plus grands éditeurs en Europe, aux États-Unis et en Asie. Des ouvrages spécialement conçus pour le divertissement et l'éveil des enfants d'aujourd'hui : des albums, des documentaires, des bandes dessinées, des livres religieux et Bayard Poche qui, avec plus de 400 titres à son catalogue, propose 13 séries pour tous les appétits de lecture, de 12 mois à 12 ans. Premier éditeur pour les ventes moyennes au titre, Bayard Poche a vendu près de 15 millions d'exemplaires depuis sa création en 1990.
Bayard a opéré depuis le début 2000 un rapprochement avec Gallimard jeunesse. En 2004, le groupe Bayard a racheté les éditions Milan.