
KomEdit: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
Contact
Site Web
http://www.komedit.net/Téléphone
0143298620Adresse
24 Place Mariage, 97600 Mamoudzou ComoresSite Web
http://www.komedit.net/Téléphone
0143298620Adresse
24 Place Mariage, 97600 Mamoudzou ComoresMaisons d'éditions similaires :
Hachette Education
Portaparole
Fondée à Rome en 2004 par Emilia Aru, puis implantée en Arles depuis 2014,
Portaparole est une maison d’édition multilingue, orientée vers de larges horizons.
Persuadée que la transmission de la pensée passe par un objet désirable, Portaparole s’applique à publier des livres agréables à lire, conçus avec soin, dans un catalogue original et de qualité, adressé à un lectorat avisé et exigeant.
Le nom Portaparole — porter les paroles — résume à lui seul sa vocation. L’identité de Portaparole est reconnaissable à chacun de ses livres et chacune de ses collections. Le papier, le caractère typographique, nommé Dante, la mise en page, tout renvoie aux anciens maîtres imprimeurs italiens et français. Le logo représente un martinet — cet oiseau vif, volant dans une portion de ciel étoilé.
Guy Trédaniel
Montagnes Noires (Editions)
Bleu autour
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.
Boréal
C'est à Trois-Rivières, le 18 mars 1963, que Gilles Boulet, prêtre, Pierre Gravel, libraire, Jacques Lacoursière, professeur, Denis Vaugeois, historien, et Mgr Albert Tessier, cinéaste et historien, fondent les éditions du Boréal Express.
La maison atteint vite la célébrité avec son journal d'histoire du Canada, qui marque une date dans l'enseignement de l'histoire au pays. Quelques années plus tard, les éditions du Boréal Express, dont Denis Vaugeois est le seul timonier, publient des livres sur des sujets historiques.
En 1976, quand Denis Vaugeois quitte le poste d'éditeur, la maison compte 54 titres à son catalogue. Elle s'est fait connaître d'un vaste public et a été le lieu de l'affirmation d'une nouvelle historiographie québécoise. Elle se trouve donc en phase avec l'évolution des mentalités, car c'est l'époque où les Québécois, avant de construire l'avenir que leur a laissé entrevoir la Révolution tranquille, veulent sonder leur passé.
Belial'
Torticolis et frères
Le Tripode
Le Tripode est une maison d'édition de littératures au service d'auteurs dont elle admire la seule liberté possible : privilégier la sensibilité aux doctrines, le cheminement de l’imaginaire à l'immédiateté du discours.
Le lyrisme de Jacques Abeille, l'exigence de Robert Alexis, l’irrévérence d’Edgar Hilsenrath, l’iconoclasme d’Andrus Kivirähk, l'espièglerie de Jacques Roubaud, la virtuosité de Juan José Saer, le désir sans limite de Goliarda Sapienza, la rigueur de Jonathan Wable, la lucidité de Louis Wolfson ou encore la fantaisie de Fabienne Yvert?... voici quelques-uns des regards rassemblés ici qui, de façon salutaire, nous sortent de la marche ordinaire du monde.