Méli Mélo Editions: contact et modalités de dépôt d'un manuscrit
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Maisons d'éditions similaires :
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Belin
Antidata
Sutton éditions
"Les Nouvelles Editions Sutton bénéficient du soutien de Ciclic-Région Centre-Val de Loire dans le cadre de l'aide aux entreprises d'édition imprimée ou numérique".
Les Nouvelles Éditions Sutton, dont le siège social est à Tours, ont gardé leur ligne éditoriale historique, publiant principalement des ouvrages d'histoire locale, régionale ou nationale.
"Mémoire en Images" est la plus ancienne des collections de la Maison. Elle a permis la publication de plus de 2000 livres retraçant l'histoire locale (XIXe et XXe siècles) des villes et villages de France. Ces ouvrages sont élaborés par des auteurs locaux à partir d'archives photographiques (cartes postales anciennes, photographies familiales, fonds publics ou privés, etc.). L'image y occupe une place prépondérante. Elle se décline aussi en ouvrages thématiques (guerres, grands personnages, transports...), en études complètes du XXe siècle (chronique d'un siècle) ou des Trente Glorieuses (1945/1975), et enfin en titres publiés sur certaines villes ou régions d'ailleurs, notamment Alger, Tunis, Madagascar, La Nouvelle-Calédonie…
L'atelier Mosésu
Phi
La création des éditions phi remonte à la fin des années 1970 et c’est grâce à un travail éditorial passionné que la littérature luxembourgeoise a connu un renouveau dans les années 80. On a vu rapidement éclore le roman, la poésie, le texte dramatique et la littérature pour enfants. Ont suivi les essais et les monographies. Au fil des ans, les éditions phi ont su installer des collections solides et agrandir le cercle des auteurs : plus de 140 auteurs contribuent aux collections de prose Phi, de poésie graphiti français et allemand, amphithéâtre, essais, philou, scientiphic, aphinités et prophil.
Les éditions phi publient 12 à 15 livres par année et comptent plus de 370 publications depuis leur fondation.
Corridor Bleu (Le)
Comme le suggère indirectement le précepte gravé à l’entrée du temple de Delphes, il est important de savoir de quoi l’on parle et surtout avec qui. Aussi le Corridor bleu se doit de vous dire qu’il est né à Douai, Nord de la France, en 1997 (là où Arthur Rimbaud composa ses cahiers et adressa ses lettres du voyant à son professeur Paul Demeny, rue de l’Abbaye-des-prés), un 22 septembre, jour de la fête nationale du Mali. Autour d’une poignée de poètes plus ou moins illuminés.
La première rencontre déterminante, si l’on suit une trame à la Gurdjieff dans ses Rencontres avec des hommes remarquables, fut, sans l’ombre d’un doute, celle de Michel-Georges Micberth qui catalysa énergies, volontés et beautés. La seconde fut celle d’Ivar Ch’Vavar, chaman et grand manitou de ce que d’aucuns appelleront la Grande Picardie Mentale, soit un territoire à la fois réel et surréel, qui s’étend du Hainaut belge jusqu’à la Picardie actuelle (pour combien de temps?) et dont les membres du Corridor bleu (car il y a eu, au début, un esprit d’équipe, enfin, une communion, qui ne portait pas même de nom et dont on conserva le souvenir à travers les ruines) arpentèrent les coins et les recoins à la recherche des lieux sacrés, des héros (dont le plus grand est saint Benoît-Joseph Labre) et des bandits comme il était indiqué dans le livre des livres Hölderlin au mirador du grand Ivar Ch’Vavar. Le plus grand livre de poésie de la fin du siècle précédent. Oui. À s’en taper la tête contre les draps du réel de stupeur.
Charles-Mézence Briseul, un peu, malgré lui, à l’origine de tout, exigeait que chacun des membres lût le livre au moins une fois par an. Ce qui ne fut pas forcément suivi. Au prix de grands tracas. D’où certaines dislocations. Qui finirent toujours, c’est vrai, plutôt bien. Durant ces années d’initiation à la chose poétique et à l’édition underground, on put recenser de nombreuses participations à des salons, lectures, performances, festivals, plus ou moins obscurs. Mais au fond des ténèbres se tapit la vérité. Du moins une partie. Publication de la poésie la plus expérimentale: Henri Chopin, Pierre Garnier, Bernard Heidsieck.
Commencença une relative errance du Corridor bleu de par la France et le monde, depuis la Roumanie et Jérusalem, jusqu’en Inde, Bénarès (Varanasi), où devant les crémations, au bord du Gange, il devint évident, que sa mission, plus que jamais, serait de promouvoir la création, quelle qu’elle soit, littéraire, philosophique ou spirituelle, la plus exigeante et la plus marginale, celle que tous les autres, par lâcheté ou paresse, refusent et refuseront toujours de mettre en avant. Pas très loin du parc aux gazelles où le Bouddha prononça son premier sermon. On en pleura au milieu des mendiants estropiés. Et des saints reliés au grand créateur, même s’ils n’en parlaient pas ainsi. Publication des grands poètes contemporains: Laurent Albarracin, Pascal Boulanger, Louis-François Delisse.
Puis l’on changea d’hémisphère pour rejoindre La Réunion, qui est, à peu de chose près, comme l’a révélé Jules Hermann, plus ou moins, le centre, sinon l’origine, du monde ancien et à venir. Exploration des sociétés secrètes, des abysses, des cimes inaccessibles et ouverture du catalogue à une marginalité toujours plus importante devant la médiocrité de l’époque. Tout s’inversa. Les premiers, derniers, devinrent, et vice versa. Publication du texte fondateur du Japon, le Kojiki, des écrits mystiques d’Agnès Gueuret et d’une série d’entretiens avec un prêtre kanak, Roch Apikaoua.
Le futur est déjà là. Des livres à inventer. Ceux que l’on aurait voulu trouver au fond d’une librairie improbable. Que l’on aurait voulu voler ou offrir. Que les bourgeois jettent avec dégoût loin devant eux. Que l’on pose avec soin et crainte sur sa table de nuit avant de sombrer dans le sommeil en espérant qu’il soit court. Livres de pure farine et bons à caler un lit branlant un soir de cyclone.